Universitaire marocaine aux États-Unis, Maroua Marouan consacre son travail aux femmes africaines, pour apporter sa pierre à l’édifice du combat contre les stéréotypes visant les Marocaine et généralement les Africaines au pays de l’Oncle Sam.
Professeur universitaire marocaine installée aux Etats-Unis, Maha Marouan s’intéresse et travaille principalement sur led questions liées au femmes. Toutes ses recherches sont consacrées à la situation de ses concitoyennes marocaines en particulier et des femmes du continent africain en général.
Maha a fait ses études jusqu’au baccalauréat à Tétouan, avant de s’installer à Agadir, pour poursuivre son cursus supérieur d’études anglaises à l’Université Ibn Zohr. Après sa licence, elle rejoint l’Université britannique du Kent en 1997, où elle a obtenu un master, pour passer à l’Université de Nottingham où elle a fait ses études doctorales.
Dans sa thèse, Maha Marouan a abordé la littérature féministe africaine, dans une approche comparée entre la littérature féministe africaine francophone et anglophone. Elle a décroché son doctorat en 2006 et a reçu une invitation à participer à une conférence scientifique de l’Université d’Alabama aux États-Unis. Après son retour en Angleterre, la même université la recontacte en lui proposant un emploi.
«Je ne voulais pas quitter l’Angleterre, où j’étais à l’aise, mais après réflexion, j’ai décidé d’aller aux États-Unis», a-t-elle confiée à Yabiladi. Maha a travaillé au département des études religieuses à l’Université d’Alabama, jusqu’en 2013, en donnant ces cours sur le genre et les droits. Elle a enseigné aux étudiants tout ce qui concerne les droits des femmes, le genre et les questions religieuses. En 2015, commence à travailler à l’Université de Pennsylvanie jusqu’à aujourd’hui, dans le cadre d’un programme porté sur la littérature féministe africaine.
Des livres et des documentaires sur les droits des femmes
En plus de son travail et de sa lutte auprès des autres femmes africaines de l’intérieur de l’université, Maha travaille sur des documentaires qui traitent du même sujet.
«Dans mes documentaires, je me soucie beaucoup de l’expérience des femmes musulmanes en Amérique. J’ai fait un film qui traite de l’expérience des étudiantes musulmanes et des défis auxquels elles sont confrontées en matière d’habillement, d’islamophobie et de racisme… À l’époque de Trump, la situation était si difficile que les étudiantes avec lesquelles je travaillais ont dû retirer leur foulard par peur de se confronter à de nouveaux problèmes.»